Joseph Safra, héritier d’une dynastie faite d’or et de mystères
Plan de l'article
Le milliardaire juif brésilien Joseph Safra accusé d’avoir touché ou favorisé les pratiques de port de vin.
Joseph Safra, considéré comme le banquier le plus riche au monde, aurait été au courant d’un plan conçu par certains administrateurs exécutifs pour verser 4,5 millions de dollars en pots de vin.
Joseph Safra en 2002 (AP Photo/Lionel Cironneau) Les procureurs brésiliens ont accusé le banquier le plus riche du monde, Joseph Safra, d’avoir finalement accepté de payer plus de 4 millions de dollars aux vérificateurs fiscaux afin de réduire ou d’annuler les amendes pour les impôts impayés.
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Le Bureau du Procureur fédéral a déclaré dans une déclaration jeudi que Safra était au courant d’une moissonneuses-batteuses datant de 2014, réalisée par les directeurs exécutifs de la Banco Safra, consistant à payer 15, 3 millions de Reals brésiliens (4, 25 millions de dollars) en pots de vin. Également mis en accusation était l’ancien directeur général de la banque, Joao Inaco Puga, qui aurait négocié les conditions de ce paiement sous-table.
Les procureurs affirment que Safra lui-même n’est pas directement impliqué dans ces négociations occultes, mais qu’ils ont des enregistrements de certaines conversations qui montreraient que Puga a rapporté à Safra le contenu de ces discussions sur le montant de la table.
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Safra Group, la société d’investissement et de portefeuille de Safra, déclare dans un communiqué que les accusations portées par les procureurs sont « sans fondement » et qu’aucune incitation financière n’a été offerte aux auditeurs, et le Groupe Safra n’a bénéficié d’aucune indulgence particulière.
La fortune de Safra est estimée à environ 17 milliards de dollars par Forbes Magazine, ce qui fait de lui la 42e personnalité la plus riche du monde et le 9e Juif le plus riche de la planète.
Son frère était le banquier et philanthrope disparu Edmond J. Safra.
Par Associated Press 1 avril 2016, 5:33am
et lesechos.fr
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Joseph Safra, héritier d’une dynastie faite d’or et de mystères ENTREPRENEURS
13 AVR 2015
Elu par le magazine Forbes, le plus riche banquier du monde, Joseph Safra est l’héritier d’une dynastie financière entourée de mystères. 0 Étiquette : Joseph Safra
Bien que Joseph Safra soit maintenant considéré par le magazine Forbes comme le banquier le plus riche du monde, la richesse de sa famille remonte beaucoup plus loin dans le temps et le mystère entourant cette dynastie financière fait du clan Safra une véritable légende obscure et fascinante.
Le succès de Joseph Safra, né à 1939 à Alep et maintenant la figure principale d’un empire financier, est due tout d’abord au travail acharné de ses parents. Cette véritable dynastie a commencé il y a plus d’un siècle avec l’arrière-grand-père de Joseph à l’époque de l’Empire ottoman. À l’époque, la famille était au cœur du marché de l’or, facilitant le commerce à travers le Moyen-Orient. Cette famille juive libanaise est rapidement connue pour sa capacité à faciliter le commerce entre Alexandrie, Alep et Istanbul.
Pour conquérir le monde
Lorsque l’Empire ottoman commença à s’effondrer, Jacob Safra, le père de Joseph, quitta l’entreprise familiale et partit pour Beyrouth avant d’être rejoint par l’un de ses fils, Edmond, le frère de Joseph, et de fonder la banque Jacob E. Safra. Peu après la Seconde Guerre mondiale, Jacob a créé son entreprise à São Paulo où il a ouvert ses premières opérations brésiliennes en 1955, Safra SA.
Rédacté dans un arabe ancestral qui ne pouvaient être déchiffrées que par les communautés séfarades élitistes du Moyen-Orient, leurs registres ont toujours été un élément central du mystère qui entoure la famille. Et plus d’un a vu ce mystère comme la clé du succès de la famille.
Ce n’est qu’un an plus tard que l’aîné des frères et sœurs de Safra, Edmond, partit pour Genève où il fonda la Banque de commerce et de développement, qui devint bientôt la principale source de richesse de l’empire Safra. Elle possédait déjà 5 milliards de dollars d’actifs au milieu des années 1980.
Quelques années seulement après son récent tour de force en Suisse, Edmond Safra s’est rendu aux États-Unis où il a créé une autre institution à succès, la Republic National Bank à New York, qu’il a vendue à HSBC en 1999.
Mystères et scandales
C’ est finalement dans les années 1980 que les Safra ont goûté leur premier scandale. C’est à cette époque qu’Edmond Safra a dû vendre, en raison de la crise de la dette en Amérique latine, la Banque du commerce et du développement à American Express.
Mais l’acquisition ne se déroulait pas comme prévu pour American Express, ce qui empêchait encore Edmond Safra de racheter sa banque. Cette dernière a donc créé une nouvelle entité en concurrence directe avec cette dernière. American Express a lancé une campagne de diffamation contre le banquier, qui a finalement forcé l’entreprise à s’excuser publiquement et à faire don de huit millions de dollars à une organisation de choix de Safra quelques années plus tard.
Or et sang
De plus, la vie privée d’Edmond Safra est devenue compliquée. Célibataire endurci, trop effrayé pour s’engager avec quelqu’un seulement intéressé par son argent, le banquier a finalement rencontré Lily Monteverde, une veuve riche qui venait de perdre son deuxième mari après s’être suicidé. Il y avait des soupçons à l’époque que Lily avait tué son mari.
Malgré les avertissements de ses frères cadets, Edmond Safra a épousé Lily en 1976. Les conjoints vivent alors dans le plus grand luxe, achetant des maisons somptueuses partout dans le monde. Mais en 1999, Edmond Safra a été retrouvé mort dans son appartement à Monaco. La cause : empoisonnement à l’arsenic. Si son infirmière a été reconnue coupable, les soupçons vont toujours à sa femme.
Après cette tragédie, Joseph Safra sortit peu à peu de l’ombre pour finalement reprendre l’empire de Safra. Plus discret et moins sulfureux que son frère aîné, Joseph Jafra fit entrer Banco Safra dans le XXIe siècle.
Regard vers l’avenir
Et il semble qu’à 73 ans Joseph Safra ait encore de grandes ambitions pour son groupe. Ainsi, en 2014, il a acheté la banque suédoise Sarasin pour 1,1 milliard de dollars et 285 millions de dollars dans des bureaux sur Madison Avenue à New York. Rien ne semble être en mesure d’arrêter cette dynastie, qui jusqu’à aujourd’hui a enveloppé ses activités dans un épais voile de mystère. Une loi du secret qui étouffait certains de ses enfants mais lui permettait aussi d’être le clan impitoyable qu’elle devenait.
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